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Groundhog Day:Manger autant qu'on veut

Photo du rédacteur: Stevens AzimaStevens Azima

Dernière mise à jour : 6 mai 2021

Il y a des scènes de films qui peuvent nous en apprendre beaucoup sur nous-mêmes. En particulier, sur notre rapport avec ce que nous mangeons, comment nous mangeons et, surtout, pourquoi nous mangeons. Parlons du film Groundhog Day. Je me contenterai de sa présentation sur Wikipedia pour commencer.


Un jour sans fin (Groundhog Day), ou Le Jour de la marmotte au Québec et au Nouveau-Brunswick, est un film américain réalisé par Harold Ramis et sorti en 1993. Le film met en scène l'histoire particulière de Phil Connors, un présentateur météo sur une chaîne de télévision régionale, prétentieux, aigri et imbu de lui-même. Il lui est imposé de se rendre en reportage un 2 février à l'occasion du Jour de la marmotte, une festivité traditionnelle célébrée en Amérique du Nord (le jour de la Chandeleur). Mais, une fois son sujet tourné, un blizzard le force à passer la nuit sur place. Par la suite, à son corps défendant, à chaque fois que son réveil sonne la même journée recommence encore et encore : Phil semble bloqué dans le temps jusqu'à ce qu'il ait donné un sens à sa vie. (Wikipedia)




Dans son livre (un best-seller) "Women, Food and God", Geneen Roth utilise cette scène pour illustrer le fait que dans les situations de "binge-eating" (où l'on mange de façon compulsive) le problème n'est pas uniquement ce comportement lui-même mais ce qu'il nous permet de fuir, ce dont il nous distrait.


En effet, certaines personnes, quand elles ont un problème se mettent à manger et ont du mal à s'arrêter. Au point que parfois ces fringales compulsives semblent devenir le principal problème alors qu'en réalité elles en masquaient un autre.


Roth nous invite alors à nous demander si tous nos problèmes seraient résolus si nous étions sûrs de pouvoir, comme par magie, manger autant qu'on veut comme on veut et sans conséquences pour notre santé.


Dans la scène du film reproduite ici, Phil Connors, prisonnier d'une boucle temporelle, décide de se laisser aller à manger toutes les sucreries et autres gâteries qui lui tombent sous la main (ou sous la dent), sachant qu'il n'y aura pas de conséquences car demain sera le même jour. Mais très vite il se rend compte que cela ne le mène nulle part.

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